Le troisième axe de recherche étudie les mécanismes par lesquels les émissions de particules, appelées aérosols, par l’aviation modifient la formation et l’évolution des nuages liquides et de glace afin de quantifier le forçage radiatif qui s’ensuit. Une partie des aérosols émis ou formés par les émissions des moteurs d’avions agit comme noyaux glaçogènes, modifiant la formation et l’évolution des nuages de glace « naturels ». Ces effets sont distincts de la formation de traînées de condensation et de cirrus induits « artificiels », qui sont étudiés par Axe 1. Les aérosols de l’aviation peuvent aussi être transportés vers la basse atmosphère, où ils agissent comme noyaux de condensation des nuages liquides, modifiant la formation et l’évolution de ces nuages. L’impact des aérosols de l’aviation sur les nuages est si mal connu qu’il a été jusqu’à présent impossible de donner une meilleure estimation et une gamme d’incertitude à l’échelle globale.
Le premier objectif est de prédire la compétition entre les aérosols émis par l’aviation et les aérosols préexistants dans l’atmosphère en termes de contribution aux populations de noyaux de condensation et glaçogènes.
Le second objectif est de quantifier les échelles de temps qui gouvernent le transport horizontal et vertical des aérosols issus de l’aviation.
Le troisième objectif est de modéliser la réponse des nuages liquides, de glace, et mixtes à une perturbation de leur nombre de gouttelettes et/ou cristaux.